- 2. Formation - Recherche,
- Colloques,
-
Partager cette page
Parrêsia et civilité (colloque international)
Publié le 26 août 2017 – Mis à jour le 6 septembre 2019
du 19 octobre 2017 au 20 octobre 2017
Maison de la Recherche salle D31
8h45-12h / 14h-17h (jeudi)
8h45-12h / 14h-17h (vendredi)
Toulouse - Campus du Mirail8h45-12h / 14h-17h (vendredi)
Maison de la Recherche salle D31
Parresîa et civilité entre France et Italie : Renaissance et XVII siècle
Colloque international organisé par le laboratoire Il Laboratorio
(JL Nardone, O Guerrier, F Népote, C Cicovic)
(JL Nardone, O Guerrier, F Népote, C Cicovic)
La manifestation, point d’aboutissement d’un séminaire de deux ans sur le thème «Langage et civilité France-Italie entre XVI et XVII siècles», se propose de mettre la notion à l’épreuve de la «civilité» telle qu’elle s’épanouit et se transforme entre Italie et France dans une période qui va du Quattrocento à la fin de l’Âge classique.
Par-delà les traités de civilité en tant que tels, le corpus s’élargit à d’autres genres connexes comme le dialogue ou le «discours», ou encore le roman voire le théâtre, bref à tous les lieux «littéraires» où se donne à lire d’une façon ou d’une autre cette articulation en apparence problématique entre «civilité» et «parrêsia».
Il s'agit ainsi de repérer ce qui peut relever de la parrêsia dans les textes étudiés, que le terme y soit présent ou qu’on y rencontre un de ses avatars dans les langues en question («liberté», «franchise», «franc-parler», «sprezzatura», …), le tout pour caractériser une attitude et une parole qui ne font pas forcément bon ménage avec les formes de sociabilité consensuelles qui s’imposent peu à peu.
Entre Italie et France, dans la Cité, les cours puis les salons, s’élabore en effet un «idéal» policé et de la «politesse», au sein duquel les modes «parrêsiastiques» peuvent figurer comme des résistances d’un type de lien social antérieur, ou alors qu’on tente de fondre à l’intérieur de la logique nouvelle.
Quoiqu’ouvert à des communications sur un corpus italien circulant en Italie, ou français en France, le colloque priviligie tout ce qui, sur son sujet, peut révéler, d’un pays et d’une civilisation à une autre, des phénomènes d’intégration, d’emprunt, de recyclage, ou au contraire de rupture, ce conformément aux travaux de l’axe 2 de l'équipe Il Laboratorio, notamment les analyses prenant en compte le transfert des cultures, que ce soit via l’édition et la diffusion des textes étrangers, ou encore la traduction de ces derniers.
Par-delà les traités de civilité en tant que tels, le corpus s’élargit à d’autres genres connexes comme le dialogue ou le «discours», ou encore le roman voire le théâtre, bref à tous les lieux «littéraires» où se donne à lire d’une façon ou d’une autre cette articulation en apparence problématique entre «civilité» et «parrêsia».
Il s'agit ainsi de repérer ce qui peut relever de la parrêsia dans les textes étudiés, que le terme y soit présent ou qu’on y rencontre un de ses avatars dans les langues en question («liberté», «franchise», «franc-parler», «sprezzatura», …), le tout pour caractériser une attitude et une parole qui ne font pas forcément bon ménage avec les formes de sociabilité consensuelles qui s’imposent peu à peu.
Entre Italie et France, dans la Cité, les cours puis les salons, s’élabore en effet un «idéal» policé et de la «politesse», au sein duquel les modes «parrêsiastiques» peuvent figurer comme des résistances d’un type de lien social antérieur, ou alors qu’on tente de fondre à l’intérieur de la logique nouvelle.
Quoiqu’ouvert à des communications sur un corpus italien circulant en Italie, ou français en France, le colloque priviligie tout ce qui, sur son sujet, peut révéler, d’un pays et d’une civilisation à une autre, des phénomènes d’intégration, d’emprunt, de recyclage, ou au contraire de rupture, ce conformément aux travaux de l’axe 2 de l'équipe Il Laboratorio, notamment les analyses prenant en compte le transfert des cultures, que ce soit via l’édition et la diffusion des textes étrangers, ou encore la traduction de ces derniers.